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décembre 26, 2024
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INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET LA BIODIVERSITÉ : Le Gabon lance « Forest Foresight »

Le Gabon fait un pas important dans la lutte contre la déforestation et le changement climatique en déployant son système d’intelligence artificielle, « Forest Foresight ». Ce « garde forestier virtuel » utilise des données satellitaires et l’Ia pour surveiller et anticiper les menaces pesant sur ses forêts. Le 20 décembre 2024, le gouvernement gabonais a signé un accord avec le Fonds mondial pour la nature (Wwf) afin d’étendre ce système à l’ensemble du territoire national, une avancée majeure pour la biodiversité mondiale.

Mouleykatou SOULEYMANE

« Forest Foresight » permet de détecter la déforestation illégale jusqu’à six mois à l’avance grâce à l’analyse en temps réel des changements dans la couverture forestière. Ce système offre ainsi une détection précoce essentielle pour les autorités, contribuant aussi à mesurer les efforts de restauration des écosystèmes. Selon Nathalie Nyare Essima du Wwf-Gabon, il joue un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique.

L’accord entre le gouvernement et le Wwf définit les responsabilités des entités nationales impliquées, comme l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos), l’Agence nationale des parcs nationaux (Anpn) et la Direction générale des écosystèmes aquatiques, qui fourniront les données nécessaires pour assurer le bon fonctionnement du système. Le directeur général de l’Ageos, Aboubakar Mambimba Ndjoungui, souligne l’importance de ce partenariat pour adapter le système aux nouvelles menaces.

Après un déploiement initial limité, « Forest Foresight » sera désormais étendu à tout le Gabon. Ce système permet aux autorités d’intervenir rapidement dans les zones à risque et de suivre les efforts de reforestation, renforçant ainsi le rôle du Gabon dans la préservation des écosystèmes et la régulation climatique mondiale.

Avec plus de 80 % de son territoire couvert de forêts, le Gabon est un acteur clé dans la lutte contre la déforestation. Le déploiement de « Forest Foresight » fait partie de la politique nationale visant à préserver ses ressources naturelles et à promouvoir un développement durable. Grâce à cette innovation, le Gabon se positionne comme un leader en matière de gestion durable des forêts et de transition écologique.

Source : vivafrik.com, décembre 2024

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À quelques jours des fêtes, les prix de certaines denrées de grande consommation ont affiché des baisses significatives. Ces variations concernent notamment le soja, le piment sec et le niébé blanc, des produits essentiels pour les ménages béninois. Justin ADANDE Les prix du soja, du piment sec et du niébé blanc en novembre sur les marchés ont connu une baisse. Selon le bulletin mensuel de la Cellule technique de suivi de la sécurité alimentaire du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, après une hausse constante de février à octobre 2024, le prix du soja a enregistré une baisse notable en novembre. Ceci s’explique par non seulement des nouvelles récoltes, qui ont amélioré l’offre sur les marchés, mais aussi grâce au démarrage de la campagne de commercialisation (décembre 2024 à avril 2025). Le prix du soja a connu une diminution de 9 % en glissement mensuel. Le kilogramme de soja se vend à 407 F CFA en moyenne, contre 447 F CFA en octobre. Cependant, comparé à novembre 2023 et à la moyenne quinquennale, les prix affichent des hausses respectives de 19 % et 15 %. Par ailleurs, les marchés de producteurs ont enregistré une baisse de 9 % ; Quant aux marchés de consommateurs, ils ont connu une diminution de 8 % ; Les marchés frontaliers ont affiché une chute plus marquée de 23 %. Ce sont seulement les marchés de regroupement qui ont maintenu des prix stables. À l’international, les cours du soja restent orientés à la hausse, en raison d’une forte demande mondiale. Ensuite, le piment sec a également vu ses prix reculer, grâce au renforcement de l’offre favorisé par l’installation de la saison sèche. En novembre, le prix moyen du kilogramme a diminué de 17 % en glissement mensuel. Cependant, par rapport à novembre 2023, les prix restent en hausse de 15 %, et de 22 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les baisses enregistrées selon les marchés de producteurs s’élèvent à -14 % ; Quant aux marchés de regroupement, nous constatons une baisse de -16 % ; Une diminution de -29 % a été également enregistrée dans les marchés de consommateurs. Aux marchés frontaliers, une diminution de -21 % a été enregistrée. Ainsi, le prix maximum a été observé sur les marchés de regroupement, tandis que les marchés frontaliers ont offert les tarifs les plus bas. Tout comme le soja et le piment, le niébé blanc a également connu une baisse de 22 % en glissement mensuel, une tendance amorcée en octobre après des hausses de prix constatées durant les neuf premiers mois de l’année. L’augmentation des récoltes et des flux entrants a contribué à cette baisse, répondant à la forte demande sur les marchés. En comparaison annuelle et par rapport à la moyenne quinquennale, les prix du niébé restent toutefois en hausse, respectivement de 24 % et 28 %. Les diminutions notées selon la typologie des marchés incluent : marchés de producteurs : -19 % ; marchés de regroupement : -27 % ; marchés de consommateurs : -18 % ; marchés frontaliers : -30 %. Les prix les plus élevés (800 F CFA/kg) ont été enregistrés sur les marchés de consommateurs, tandis que les marchés frontaliers proposaient les tarifs les plus bas (612 F CFA/kg). La baisse des prix du soja, du piment sec et du niébé blanc en novembre reflète une amélioration de l’offre sur les marchés, grâce aux nouvelles récoltes et aux conditions climatiques favorables. Toutefois, les comparaisons à l’échelle annuelle montrent des flambées persistantes. Ce qui souligne l’importance d’une surveillance continue des prix pour garantir la sécurité alimentaire des ménages.     L’article PÉRIODE DE FIN D’ANNÉE 2024 : Baisse des prix du piment, soja et niébé blanc est apparu en premier sur LE RURAL.
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Les populations de Bassila et de Pénéssoulou, au cœur de la région Centre du Bénin, vont bénéficier d’un important projet de renforcement de leur résilience face aux effets du changement climatique.  Officiellement lancé le 27 décembre 2024 à la mairie de Bassila, ce projet, qualifié de privilège et de grosse opportunité par le maire vise à renforcer la capacité des bénéficiaires. Madeleine ATODJINOU Dans le but d’améliorer les conditions de vie des communautés locales, dont les moyens de subsistance sont fortement impactés par les dérèglements climatiques, un projet a été mise en place en soutien à la population de Bassila et celle de Pénéssoulou. D’un coût total de 1.760.727.000 FCFA, financé par le Fonds d’adaptation aux changements climatiques et mis en œuvre par le Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC), ce projet est d’une durée de quatre ans (2024-2028). Il sera exécuté par l’Agence Territoriale de Développement Agricole du pôle 4 (ATDA4). En effet, des actions concrètes seront mises en place pour renforcer la résilience de ces populations. Ainsi,  le projet se focalisera sur plusieurs axes tels que le renforcement des capacités des petits agriculteurs les plus vulnérables en matière de bonnes pratiques d’adaptation aux changements climatiques; le développement des chaînes de valeur ajoutée dans les secteurs porteurs afin de diversifier les sources de revenus des communautés les plus vulnérables et le renforcement du cadre de gouvernance et de gestion locale pour l’adaptation aux changements climatiques. Pour le maire de Bassila, Tassou Zakari Filikibirou, ce projet est une véritable bouffée d’oxygène pour sa commune, dont la superficie est en grande partie occupée par des forêts classées. L’exploitation anarchique de ces forêts met en péril l’équilibre fragile entre les besoins des populations et la préservation de l’environnement. Salihou Harouna le représentant du Préfet de la Donga, a quant à lui souligné l’alignement de ce projet avec les objectifs de développement durable et la vision du gouvernement du Chef de l’État, Patrice Talon. Ce projet par ailleurs, marque une nouvelle étape dans la lutte contre les effets du changement climatique au Bénin et témoigne de la volonté du gouvernement de soutenir les populations les plus vulnérables. L’article FACE AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES : Un nouveau projet pour renforcer la résilience dans la commune de Bassila est apparu en premier sur LE RURAL.
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À l’aube de cette nouvelle année 2025, le président de la Fédération des Unions de Producteurs du Bénin (Fupro-Bénin) Athanase AGUIYA s’est adressé  aux productrices et producteurs du pays dans un message empreint de chaleur et de solidarité à ces acteurs de la filière agricole. Dans ses propos, le président Athanase AGUIYA a exprimé ses meilleurs vœux de santé, de prospérité, de joie et d’amour à tous les acteurs du secteur agricole. « La santé est essentielle, car elle vous permettra de travailler et de garantir des productions rentables, réalisées à des coûts réellement rémunérateurs », a-t-il souligné avec conviction. Le président de la Fupro-Benin Athanase AGUIYA a souhaité de joyeuses fêtes à toutes et à tous, tout en renouvelant son engagement à accompagner les producteurs pour une année couronnée de succès. « Bonnes fêtes et bonne année 2025 à toutes les productrices et producteurs du Bénin ! » A-t-il conclu. L’article A L’ORÉE DE LA NOUVELLE ANNNE 2025 : Athanase AGUIYA, président de la FUPRO-Bénin formule ses vœux aux producteurs du monde est apparu en premier sur LE RURAL.
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Au Bénin, le secteur agricole a connu des avancées majeures grâce aux initiatives du gouvernement de Patrice Talon depuis 2016. Dans la commune de Tori-Bossito, plusieurs réalisations ont marqué le développement des filières agricoles, améliorant à la fois la production et les conditions des producteurs. Innocent AGBOESSI La filière ananas a bénéficié de nombreuses innovations et soutiens. Le gouvernement, par le biais de l’ATDA, a introduit des fils plastiques biodégradables pour empêcher l’enlèvement des plants, réduisant ainsi le temps de désherbage. Des engrais spécifiques à l’ananas et des herbicides ont été distribués gratuitement aux multiplicateurs, facilitant la croissance des plants. En matière de soutien matériel, l’ATDA a subventionné les coûts de plantation et de barrage d’ananas. Des tricycles ont été offerts pour permettre le transport aisé des récoltes vers les marchés. De plus, des plantes telles que le cocotier, le moringa, l’acacia et le papayer ont été mises à disposition des femmes productrices d’ananas. Côté transformation, DEFIA a installé deux grandes usines de transformation de jus d’ananas et a fourni des équipements aux transformateurs semi-traditionnels : cuiseurs, pasteurisateurs à gaz, tanks de stockage, extracteurs de jus motorisés, et remplisseurs à gaz, à prix subventionné. La filière œuf de consommation a bénéficié de l’introduction de poussins-pontes d’un jour et de provendes pour poules pondeuses et croissances, à prix subventionné. Des vaccins gratuits ont également été distribués pour lutter contre les maladies aviaires. Pour les petits élevages, PROCA et Élevage Sans Frontières ont mis en place des noyaux reproducteurs de volailles et petits ruminants, accompagnés de la distribution d’aliments adaptés et de la construction de bergeries et poulaillers traditionnels. En ce qui concerne la filière aquaculture, elle a connu des améliorations notables. L’ATDA et le PROCAR ont distribué des aliments subventionnés pour poissons (tilapia et clarias) et offert des filets de protection et des poches de filets cuiviers. Ces initiatives visent à réduire les coûts de production et à améliorer la qualité de l’élevage piscicole. Du côté du maraîchage a également été impacté positivement avec la distribution de semences de tomates et piments, ainsi que des produits phytosanitaires comme l’acarius et le toxine. Des équipements agricoles (arrosoirs, pulvérisateurs, extracteurs) ont été mis à disposition des maraîchers, accompagnés d’aménagements de planches surélevées et de filets de protection. Par ailleurs, Tori-Bossito a bénéficié de la diversification des cultures, avec un focus sur le palmier à huile, le maïs et le manioc. Des semences de qualité et de l’engrais NPK ont été fournis aux producteurs de maïs. Pour le palmier à huile, des plants sélectionnés ont été subventionnés, bien que les demandes aient dépassé les disponibilités. Concernant le manioc, des kits de transformation comprenant presse et râpeuse ont été distribués, facilitant la production de gari et de farine enrichie. Au-delà des équipements et intrants, toutes les filières ont bénéficié de formations continues et de réunions techniques organisées par l’ATDA et ses partenaires. Ce suivi technique a permis de mieux accompagner les producteurs et d’assurer la durabilité des investissements réalisés. Les initiatives agricoles dans la commune de Tori-Bossito illustrent un engagement fort en faveur du développement rural et de la modernisation des pratiques agricoles, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à l’amélioration des conditions de vie des producteurs. L’article TRANSFORMATION AGRICOLE À TORI-BOSSITO : Les réalisations majeures du PAG qui dynamisent le secteur est apparu en premier sur LE RURAL.
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SÉCURITÉ ALIMENTAIRE  À PORTO-NOVO : Une commune impactée par les actions du gouvernement de la rupture

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Porto-Novo, la capitale béninoise, aspire à devenir une ville verte, et son secteur agricole joue un rôle clé dans cette ambition. Grâce aux programmes d’action du gouvernement (PAG 1 et 2) et au Plan Stratégique de Développement du Secteur Agricole (PSDSA), la ville a enregistré des progrès significatifs dans diverses filières, notamment l’aquaculture, le maraîchage, l’élevage et la transformation agroalimentaire. Innocent AGBOESSI Derrière les imposants bâtiments administratifs et les gratte-ciels de la capitale béninoise, Porto-Novo, s’activent discrètement de grands agriculteurs, soutenus activement par le gouvernement pour faire rayonner l’agriculture béninoise. En effet dans la filière maraîchage, des kits de semences et intrants ont été distribués aux producteurs à prix subventionné par l’ATDA dans le cadre du Programme National de Développement des Filières (PNDF). Ces kits comprennent des engrais organiques, des insecticides, et des semences améliorées de tomates, oignons, laitues, choux et carottes. De plus, la dotation en équipements agricoles a permis aux coopératives de recevoir des outils modernes tels que des arrosoirs, râteaux et pulvérisateurs. La construction d’une serre agricole de 150 m² à Dowa a également marqué un progrès notable. Pour la filière aquaculture, la ville capitale a bénéficié d’un soutien important. Près de 4 tonnes d’aliments poissons ont été subventionnées à hauteur de 35 %, et 16 poches de filets viviers, 5 filets de protection des étangs et 2 filets seins ont été distribués aux coopératives locales. La construction de bassins piscicoles au profit de pisciculteurs clés, notamment avec l’appui de PROVAC, a renforcé les capacités de production de la commune. Cette initiative a facilité la formation de plusieurs néo-pisciculteurs, contribuant ainsi à la dynamisation de la filière. Dans le secteur de l’élevage, Porto-Novo a également bénéficié d’un appui stratégique. Plus de 5 500 poussins-pontes ont été distribués à prix subventionné, de même que des vaccins contre des maladies aviaires majeures. En parallèle, la construction d’un forage sur une aire d’abattage de volailles a été réalisée, facilitant l’accès à l’eau pour les éleveurs. Dans le domaine de la transformation agroalimentaire, plusieurs unités ont été équipées grâce aux programmes gouvernementaux. Trois unités de transformation d’ananas ont reçu des équipements modernes tels que des tamis vibrants, des pasteurisateurs et des balances industrielles. Des dotations ont également été faites pour la transformation du manioc, incluant des presses et râpeuses, ainsi que des kits de transformation de jus d’ananas pour de jeunes entrepreneurs locaux. Le secteur agricole de Porto-Novo a bénéficié de nombreuses sessions de formation, portant sur les bonnes pratiques agricoles, la gestion technico-économique des fermes et la transformation agroalimentaire. Par ailleurs, des mécanismes de financement ont été instaurés, tels que les fonds FADEC, permettant aux acteurs du secteur d’accéder à des crédits à taux réduit. Plus de 36 millions de francs CFA a ainsi été octroyé récemment, facilitant l’autonomisation des producteurs et transformateurs Grâce à ces réalisations et aux efforts conjoints de l’ATDA, de la mairie et des partenaires techniques et financiers, Porto-Novo est en bonne voie pour devenir une ville verte, durable et économiquement dynamique. Toutefois, la ville continue de faire face à des défis, notamment la consolidation des acquis et la poursuite de la modernisation des infrastructures agricoles. L’article SÉCURITÉ ALIMENTAIRE  À PORTO-NOVO : Une commune impactée par les actions du gouvernement de la rupture est apparu en premier sur LE RURAL.
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